L’avenir du secteur automobile selon la MVDA

LexpressCars MVDA

Cette année encore, la crise sanitaire de la COVID-19 s’accompagne d’une crise économique sans précédent. Une deuxième vague qui inquiète quant à une éventuelle remise sur pieds… Et comme pour toutes les industries, le secteur automobile en pâtit. 

Grâce au soutien du gouvernement mauricien, et à l’expérience acquise durant le confinement précédent, les acteurs du marché restent confiants et gardent la tête haute. Les membres de la MVDA (Motor Vehicles Dealers Association) se confient à LexpressCars.

Comment voyez-vous la suite du secteur automobile ?

Le confinement nous affecte sans nul doute. Nous espérons que le confinement ne durera pas aussi longtemps que l’année dernière. Par contre, avec le premier confinement, nous avons appris à nous redéfinir, et à être plus prudents face aux éventualités possibles. Du coup, le choc est moins brutal. Le secteur automobile doit continuer à tourner, et à s’adapter à ce nouvel environnement. 

Qu’auriez-vous souhaité pour épargner ces difficultés économiques ?

Dans les conditions actuelles, le soutien du gouvernement est très apprécié. Cela nous aide à affronter les problématiques telles que l’augmentation des prix, des coûts d’importations et du taux de change. D’ailleurs, nous venons de recevoir une extension sur les mesures du Rebate Scheme, promulgué l’année dernière, ainsi que les mesures sur les véhicules de plus de 1600cc. C’est avec remerciements que nous accueillons cette précieuse aide.

Nous avons observé que certains secteurs — tels que la construction, la distribution, les pharmaceutiques et les services essentiels — affichent toujours de la demande pour les véhicules neufs. Pour faire vivre notre secteur, il faut donc promouvoir ces activités… Soutenir l’économie, là où certains secteurs sont en déclin.

Quels sont vos conseils pour les concessionnaires et revendeurs de voitures ?

Tout d’abord, il est essentiel de bien gérer les stocks, sans avoir ni trop, ni pas assez. Cela engage une partie conséquente du capital des concessionnaires. De plus, il est important de se redéfinir face aux nouvelles conditions du marché. Il faut être plus dynamique, mais surtout de ne pas se prendre au piège du price war… Nous l’avons vu, et le reverrons encore, c’est une stratégie périssable, et à courte vision.